Loin des fastes officiels de la reconstitution parisienne, cet anniversaire a été l’occasion pour les enfants de nos deux écoles d’être à nouveau de véritables passeurs de mémoire en se partageant la lecture du double message du ministre et de l’UFAC, accompagnés de leurs enseignantes et de leurs parents, devant les porte-drapeaux des anciens combattants, des musiciens de l’Harmonie et des élus. Et cette lecture plurielle a mis surtout en lumière « les sacrifices qu’une génération entière » a consentis durant ces années de guerre, comme en témoignait Gisèle Guillemot, résistante et déportée, dans un de ses poèmes, lu par les élèves de l’école Jules Ferry, en parlant de « ces gens qu’on torturait et ceux qu’on fusillait », tout en soulignant l’importance de perpétuer cet «acte de mémoire et de reconnaissance » comme un « symbole d’espoir pour l’avenir».

Au-delà donc du protocole habituel de ces cérémonies, rythmé par les interventions de l’Harmonie et le double dépôt d’une gerbe au pied de chaque monument aux morts, cette union fraternelle des jeunes avec leurs aînés dans notre devoir de mémoire est à mettre d’autant plus en évidence, à l’heure ou « la guerre est à nouveau aux portes de l’Europe » et que cette paix chèrement acquise est toujours aussi fragile !

Et le maire qui tendait le micro aux enfants au fil de leurs interventions rendait lui-même hommage à tous nos « morts pour la France », avant de remercier nos jeunes lecteurs, ainsi que les directrices et les enseignants des deux écoles, d’avoir si bien servi notre devoir de mémoire.

Merci donc à Cloé, Jim, Julia, Louna et Timéo pour l’école Joseph Ringeval

et Alice, Arthur, Baptiste, Gabriel, Isadora, Jean, Liah, Lilly, Louann, Luce, Marion, Nayla, Noé, Simon, Solène, Timéo pour l’école Jules Ferry